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 Le Faux Rhum
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L'oiseau bleu et l'artichaut
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Auteur
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Message
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Alanis |
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15/11/2005 |
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Posté le 14/06/2016 à 09:43:43
*regarde la réaction des pirates et secoue la tête.*
Qu'est ce que tu imagine Baak. Etre encore en captivité ?
Ching ne t'as offert que la Liberté, ne l'a tu pas encore comprit ?
....
L'Afrique ?
*Sourit et laisse échapper un ricanement.*
Tu ne trouvera rien d'autre la bas que la poudre, le sang et les chaines. Un gars comme toi ne l'acceptera pas et c'est au bout d'une corde que tu finira.
Je ne veux pas t’empêcher de partir, Baak. Juste te mettre en garde. Ce que tu cherche, les questions que tu te poses...
*Ecarte les bras en direction de l'équipage.*
Tout est la !
*Indique la coupé du doigt en ne quittant pas Baak du regard.*
De l'autre coté de la passerelle, il n'y a rien d'autre que la mort et la souffrance. Au fond de toi tu le sais.
*Plonge son regard dans celui de Baak en cherchant une réaction.* |
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Posté le 28/06/2016 à 19:41:55
Le colosse observe Alanis pendant qu'elle parle.
"Il arriverait la même chose ici un jour ou l'autre."
Il jette un regard sur une des codes du navire puis relève la tête.
"L'ignorance me tuera bien avant une corde: j'y pense sans arrêt.
Et plus on pense à quelque chose, moins l'on se concentre sur le reste.
Un jour ou l'autre ça fait faire une erreur au mauvais moment"
Il ajoute.
"Et si je dois tomber, autant que ce soit sur les terres qui m'ont vu naître." |
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Posté le 30/06/2016 à 10:14:24
Après avoir écouté les propos de tous les présents, constaté le mutisme des jumeaux, le contrebandier reprend la parole :
- Alors c'est entendu. Tous semblent d'avis de te laisser aller ou bon te semble. Je crains malheureusement que ce ne soit le mieux pour nous. Prends ce qui te sera nécessaire et regagnes la terre ferme. Nous ne ferons rien pour t'en empêcher.
En lui même le capitaine ajoute : Du moins ouvertement.
Apparemment mu par une soudaine poussée d'émotion, en réalité une somme d'intérêts bien compris, le vieux s'approche et donne l'accolade au colosse d'ébène. Une vision assez pathétique si l'on considère la carrure respective des deux hommes. Un ours qui étreindrait un rat ne donnerait guère une impression moins improbable.
- J'ai toute confiance en toi, Baak. Puisses-tu trouver ce que tu cherches en ces terres lointaines.
Mentalement, un nouveau commentaire se fait : Je me demande quand le négrier d'Henri Augier mouillera en rade de Dakar. Il va falloir que je lui fasse parvenir un petit tonnelet de rhum ou deux, histoire de préparer un avenir possible...Sait-on jamais ?
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