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Rapt du capitaine de la confrérie.  
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Sagiri
Sagiri
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08/12/2015
Posté le 20/11/2016 à 22:57:54 

Peuple de la Chimère
 
Ainsi se termine votre ripaille au sein de Lonely Keeper.  
A force de fourberies et d’entourloupes c’est à notre tour d’user de vos propres armes.
Tel est pris qui croyait prendre !
 
Le peuple de l’Albion tient en otage le capitaine de la Confrérie. Nos armes aiguisées se tiennent sous sa gorge, et au moindre geste, c’est le sang contenu dans sa jugulaire qui se répand dans notre garnison.
 
Mais nous sommes chevaleresque, nous n’aimons pas  le géronticide, c’est pour cela que nous voulons ouvrir des discussions avec les membres de la confrérie pour décider du sort de ce dernier.
 
Nous allons ainsi pouvoir tester à la face du jour, ce coté fraternel qui semble être la principale ligne de conduite de la confrérie.
 
Mettez vous à table !
Jusqu’où serez vous capable d’allez pour sauver le meneur de ce bateau qui commence à prendre l’eau ?
 
L’Albion est ouverte à toutes les propositions, et à toutes les négociations.
 
Est-ce que la confrérie ce démènera pour sortir ce vieillard de cet embarras ?
Est-ce l’Albion, usera des stratagèmes les plus tortueux pour que Clodomir divulgue les secrets de ce groupuscule qui semble si soudé.
 
Son avenir et sa survie sont entre vos mains !
 
Sagiri.
 
Intendante de New Kingston.
 
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 21/11/2016 à 14:47:36 

Madre Anna était encore allongée sur un des matelas de l'Hôpital du Bandeau Noir, quand un perroquet aux couleurs anglaises vint déposer une lettre à ses côtés.

Elle grimaça et porta la main à son front, tatant doucement le bandage qui protégeait ses plaies:
"Décidément, Dulcina vise toujours la tête. La maxime disant que la haine guide la balle est si vraie, avec elle..."

A demie relevée, elle ouvrir la lettre et la parcourut rapidement des yeux. Son regard se fit encore plus sombre, et elle chercha sa filleule qu'elle savait alitée non loin d'elle.

"Alanis, nous avons de mauvaises nouvelles."
Soy
Soy
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28/07/2013
Posté le 21/11/2016 à 16:30:20 

*Soy récupéra le plis au plus profond d'un des endroits les plus sordide et humide du Temple.

Elle parcouru rapidement la missive tout en relevant quelques mots. Sa première réaction fut de se demander si Clodomir possédait assez de sang pour noyer une cargaison. L'idée était plaisante et valait peut-être le coup d'être tentée.
Ensuite elle se dit que le bon vieux capitaine allait tellement les saouler avec son mode de vie princier qu'il convenait de prendre son temps. Après tout si Albion voulait payer les frais, autant ne pas se presser. 

Une seconde lettre arriva à peine quelques instants après, à l'écriture on ne pouvait pas se tromper, elle venait d'Alanis... Soy soupira, Il allait donc falloir aller chercher le vieil espagnol. Cela n'était pas dans ses plans.  Mais, bon, si il y avait une chance de pouvoir tuer Sagiri, on joindrait vite l"utile à l'agréable. *
Buddy Bang Bang
Buddy Bang Bang
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19/08/2006
Posté le 21/11/2016 à 19:14:50 

*Le clown se mit à exploser de haine quand il lut la lettre envoyée par l'intendante anglaise*

"Ils ont QUOI le capitaine ? Enlevé ?
Nom d'un boudin antillais, ils savent pas ce qu'ils s'apprêtent à se voir enfiler par le fion ces anglais ! Et puis la p'tite luciole qui se croit intendante va gouter à ma saucisse, pardi ! Pis chez Buddy, la dégustation c'est jusqu'à la mort, parole de coq !"

*Buddy ne cessait d'ouvrir, faire tomber, ramasser et relire ses bouquins de cuisine à la recherche d'une recette "anti-rapt du cap'tain", mais en vain. Quand tout à coup, ses yeux se mirent à briller à la lecture de "Perroquet à la basquaise"*

"Eureka ! Hé les copains ! J'ai trouvé le moyen de faire taire le piaf de malheur !"

*Le pauvre avait déjà oublié le triste sort de Clodomir, le perroquet de ce dernier le hantant bien plus que la disparition organisée du contrebandier*
Sagiri
Sagiri
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08/12/2015
Posté le 22/11/2016 à 00:02:21 

Le premier jour de rapt touchait à sa fin. Le capitaine de la confrérie campait sur ses positions et ne voulait pas du tout dévoiler ce qui m’intéressait.

Pourtant j'avais usé de la manière douce, et je n'avais pas rendu cette captivité trop difficile a supporter. Car je savais moi-même que des fers aux pieds et aux mains n'étaient pas du tout un traitement pour un être humain.

Mais la douceur ne faisait pas fléchir ce dernier. Après c'était normal, il devait avoir l'habitude d'être malmené de la sorte. 

J'avais contacté moi même les membres de la confrérie afin de leurs faire part de mes intentions. Je trouvais à la fois triste et délectable, qu'aucune missive signée par le noir me soit encore parvenu.

Le calme avant la tempête? Demain sera un autre jour.

Le vieillard dort paisiblement dans une couche confortable avec un bandage sur la joue. La fin de la journée fut plus ferme que le début, et Odessa avait aimé lécher la joue de ce dernier qui ne décidait toujours pas de se mettre au vert.

Le sang avait commencer à couler. Mais je gardais mon calme et ma froideur.

Les derniers mois m'ont appris la patience, et comme un chasseur j'attends, tapie dans l'ombre, pour par la suite me jeter sur ma proie de la plus ignoble des manières.

La suite de ce rapt et les conditions des prochains jours me permettront de décider du sort de ce vieillard.

La prospérité de l'Albion et ... Enfin la prospérité des miens passe par ses informations capitales.

Qu'importe la manière de les obtenir, il me les faut.
Gemini, confrère confesseur
Gemini, confrère confesseur
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29/02/2012
Posté le 22/11/2016 à 00:29:11 

Une fête privée peu catholique prend encore place dans une antre cachée de Liberty, caverne au sol recouvert de tas d'une paille déjà crasseuse... Assis au milieu de la ripaille volée, les siamois difformes et débarrassés de leur attirail de truand en maraude, quasi-nus hormis leur collier de trophées -oreilles, dents et doigts- festoient plus fort que tout le monde.

Un de leurs Rats, un gamin efflanqué aux allures de fouine, se faufile jusqu'à eux pour chuchoter quelque nouvelle à l'oreille de la tête rabougrie accolée au corps massif -plus proche du sol que sa congénère. La mine fripée se tord en une grimace rageuse et une main décolle pour gifler sèchement le gamin.

Il y a un bref échange entre la tête ridicule et l'autre taillée à angles droits et au cou de taureau, la colère fait se lever une nouvelle fois la main gifleuse qui n'a pas le temps de se rabaisser ; le gosse a déjà détalé. La grosse tête -Marco- s'adresse à la cantonade en tonnant.

"Arrêtons-là, mes amis ! Arrêtons-nous là. J'apprends malheureusement que l'on veut me priver de mon gagne-pain préféré, employeur vénéré et privilégié, celui qui nous inonde de ses bienfaits. Nous avons assez festoyé... Maintenant, j'ai du travail. Allez."

Il relève un gras marchand aux yeux louches par la manche, l'époussette en gloussant faussement.

"Allez... Partez ! PARTEZ !"

Les gestes d'aide se font brusques tandis que la rage s'amplifie d'elle-même, quelques coups partent ; une prostituée en haillons est violemment tirée par les cheveux et jetée à terre et coup de pied en prime, avant qu'un quelconque paysan au menton encore luisant de sauce se prenne à son tour une bourrade qui l'envoie rouler à terre.

"DEGAGEZ, SALES CHIENS ! DEGAGEZ ! OU JE VOUS TRANCHE LES OREILLES !"

La grosse tête grogne de fureur et de dépit alors que la seconde siffle entre ses dents ; l'attirail retrouve sa place sur leur corps, cachant la plupart des difformités.

"En route ! On va aller voir lequel des chiens a des tripes pour ramener le patron."
Sagiri
Sagiri
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08/12/2015
Posté le 23/11/2016 à 22:19:34 

Le deuxième et le troisième jour de la captivité n'avait rien donné de plus. Les discussions tournaient court. Pire encore, Clodomir tentait de corrompre tout les corsaires qui étaient présent en garnison.

La douceur n'avait pas marché, la fermeté n'avait pas marché non plus.

La décision collégiale fut prise de le laisser partir libre de tout mouvement. Torturer un vieillard n'est pas dans les coutumes  de l'Albion. Enfin pas dans mes coutumes tout du moins.

Ce soir, le capitaine de la confrérie était libre.
Clodomir, le contrebandier
Clodomir, le contrebandier
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21/01/2014
Posté le 23/11/2016 à 23:53:48 

"le vieux remonte sur le pont de la Chimère et semble visiblement soulagé même s'il essaie de ne rien en laisser paraitre:"

Me voici de retour dans notre famille ! Je n'ai jamais été si content de voir vos sales trognes, mes chères sœurs et frères !

Mais laissons là ces effroyables effusions de sentiments ! Parlons des faits. Je gage que nombre d'entre vous désirent comprendre ce qu'il s'est passé. Disons que je me suis réveillé, après m'être couché de bonne heure, au beau milieu d'un troupeau de homards rouges. Une vraie migration en direct de la cambuse ! J'ai d'abord cru à une farce de votre part, je l'avoue. Le genre d'exhibition d'un tableau de chasse bien rempli, une bonne journée de boulot sur le pont. Du sang et de l'or, la grande vie. Mais j'ai rapidement déchanté...

Les journées sont vite devenues pesantes et laborieuses comme seuls les britanniques savent les rendre avec leurs convenances. Ils m'ont longuement "interrogé", tant par la persuasion que par des méthodes un peu plus musclées. Mais pas de tortures véritables, rien de bien sérieux. Quelques coups et des estafilades bien trop vite pansées. Les Jumeaux seraient horrifiés devant tant d'amateurisme et avec raison !

Tout cela pour quoi ? Savoir si, effectivement, j'avais usé de duplicité et vendu notre aide à la fois à la France et à l'Angleterre. Et combien ? Et je passe d'autres billevesées. Que des questions sans aucun sens selon moi. Ils auraient tout aussi bien pu me demander si les oiseaux volaient ou si Gaston était une éponge. J'ai volé des pigeons avant même de savoir parler, tout le monde le sait. Quant au montant, c'était pour fixer une rançon !

Lorsque, pris de pitié devant leurs demandes pathétiques, j'ai fini par leur avouer que compte tenu des ressources indigentes de la France, cette colonie de va-nu-pieds, je n'aurais pas exigé plus de 5 000 doublons ils m'ont dit que c'était le prix de ma liberté, j'ai failli défaillir ! Les négociations ont été rompues. On ne me vend pas pour si peu ! C'est une insulte ! Un véritable scandale !

Je ne suis donc pas resté oisif. J'ai vendu des promesses, liés des contacts, nourri des rancunes, attisé les braises des animosités anciennes comme récentes. J'espère que tout cela portera ses fruits dans un avenir plus ou moins proche. Car l'avenir s'annonce...rouge.
Sagiri
Sagiri
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08/12/2015
Posté le 24/11/2016 à 00:21:02 

(HRP :A lire a la suite de mon précédent message qui n'était pas complet.)

La liberté acquise par le capitaine de la confrérie fut quand même difficile a obtenir de concert. Les négociations furent âpres, et mon corps ne fut pas du tout épargné. Par chance , quelques boutanches ont réussi  à me garder dans le droit chemin, et j'ai reçu une protection digne de ce nom par les miens.

La seconde de la confrérie ne voulait pas baisser sa garde contre moi, alors que je n'avais pas levé Odessa contre cette dernière.

J'étais consciente que d'agir de concert avec ce rapt allait se finir funestement, car la diplomatie ce n'est pas le fort des bandeaux noirs.

L'effusion de sang qu'avait fait le coq de la confrérie montrait bien qu'il ne voulait que le sang, par le sang , pour le sang. Et qu'il m'aurait préféré muette plutôt que douée de ma verve habituelle.

Après avoir obtenu sans mal de la part des miens une libération pacifique pour le vieillard, je retournais dans ma garnison afin de me préparer.

Cela ne resterait pas impuni, et le magnat des finances étaient doué d'une intelligence sans pareille.
Les possibilités de représailles pourraient êtres nombreuses, et vicieuses.

Mais ce soir , je n'étais pas apte a réfléchir convenablement, je m’écroulais ivre morte sur la table de la garnison, tendant ma bouteille a moitié vide à mon protecteur de la soirée pour qu'il l'a finisse pour éviter le gâchis.

Et je me couchais avec une phrase dans la tête qui pouvait résumer pas mal de choses :

L'unicité n'est pas une solution, la différence non plus.
Il va donc falloir tester la tolérance et la persévérance.
C'est le seul chemin de croix possible ici bas. 
Buddy Bang Bang
Buddy Bang Bang
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Posté le 24/11/2016 à 13:54:20 

"Voilà que je perdais espoir. Je pensais ne jamais revoir mon critique culinaire favori, ainsi que la volaille que j'aimerais tant voir rôtir et sentir croquer sous ma dent. Mmmhhh
Je ne sais si le numéro que nous avons préparé hier soir avec Madre a joué en la faveur de votre libération, mais en tout cas nous aurons réservé assez de gibier pour toute la semaine !"

*se lèche les babines*

"C'est que ces anglais sont délicieux en sauce, je garde un tellement bon souvenir de ce cher Sylar ! Et lui enfiler cette immense trique dans le fion, en voir sortir tout le jus impur et l'entendre grésiller au dessus de ce feu de foie de joie me remplit de bonheur !"

*se retourne vers le capitaine rempli d'excitation infantile*

"Hé chef ! On pourra faire un diner chez ce bon vieux Winston Hillchurch ?? Ses sujets sont fort juteux et savoureux. Je ne garde un gout amer que pour cette certaine "Taia Kouine" qui a décidément refusé de couiner à la vue de mon saucisson...
Et j'ai déjà une petite idée de comment la braiser, la p'tite !"
 

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